De la lecture à l'écriture, de l'écriture à la ré-écriture : une filiation.
Entreprendre l'écriture d'un roman pour apprendre ?
"En lisant, en écrivant"
Titre d'un essai de Julien Gracq
"J'ai écrit pour pouvoir penser"
Joël Pommerat, Théâtres en présence
pour une école du lecteur et du romancier de sa propre vie, aujourd'hui..
du "temps retrouvé" de la mémoire volontaire et involontaire
des réminiscences..
Entreprendre l'écriture d'un roman pour apprendre ?
"En lisant, en écrivant"
Titre d'un essai de Julien Gracq
"J'ai écrit pour pouvoir penser"
Joël Pommerat, Théâtres en présence
Une
mise en perspective historique et critique dans le cadre de
l'aventure d'écriture de romans collectifs interactifs :
une
enquête anthropologique sur la place du sujet dans l'histoire de la
communication et des représentations,pour une école du lecteur et du romancier de sa propre vie, aujourd'hui..
"J'ai
essayé de faire de vous de bons lecteurs, qui lisent non dans le but
infantile de s'identifier aux personnages du livre, ni dans le but
adolescent d'apprendre à vivre, ni dans le but académique de
s'adonner aux généralisations. J'ai essayé de vous apprendre à
lire les livres pour leur forme, pour leurs visions, pour leur art.
J'ai essayé de vous apprendre à éprouver un petit frisson de
satisfaction artistique, à partager non point une émotion des
personnages du livre, mais les émotions de son auteur – les joies
et les difficultés de la création. Nous n'avons pas glosé autour
des livres, à propos des livres, nous sommes allés au centre de tel
ou tel chef-d'oeuvre, au coeur même du sujet."
Vladimir Nabokov
Une odyssée romanesque polyphonique inter-nautique
intergénérationnelle expérimentale
un
"pas de deux"
entre Marcel
Proust et
Roland Barthes
de "cercles-fictions" en "cercles-fictions"
http://tempoetheatre.blogspot.com
à propos des questions de l'amour, de la
continuité, de la discontinuité et du
tempsde "cercles-fictions" en "cercles-fictions"
avec Joël
Pommerat et
Raphaël
Enthoven
entre roman, essai et théâtre
en
Partenariat avec L'Odéon Théâtre de l'Europe: "Les
Bibliothèques de l'Odéon"
http://tempoetheatre.blogspot.com
du "temps retrouvé" de la mémoire volontaire et involontaire
des réminiscences..
Rubriques :
De la lecture à l'écriture
De l'écriture à la ré-écriture
Littérature et société
"Les régimes totalitaires brûlent les livres, la démocratie les noie"
Jean Zéboulon, Pensées pour moi-même et quelques autres
O O
« Ecrire,
c'est ébranler le sens du monde, y disposer une interrogation
indirecte,
à laquelle l'écrivain, par un dernier suspens,
on s'abstient de répondre. »
« silence
de l'œuvre qui parle et parole de l'homme qui écoute,
tel est le
souffle infini de la littérature dans le monde et dans l'histoire."
Roland Barthes, Sur
Racine (préface)
"Si
la littérature est essentiellement, comme je le crois, à
la fois un sens posé et un sens déçu,
Racine est sans doute le plus grand écrivain français ; son génie
ne serait alors situé spécialement dans aucune des vertus qui ont
fait successivement sa fortune (car la définition éthique de Racine
n'a cessé de varier), mais plutôt dans un art inégalé de la
disponibilité, qui lui permet de se maintenir dans le champ de
n'importe quel langage critique.
Cette
disponibilité n'est pas une vertu mineure ; elle est bien au
contraire l'être même de la littérature, porté à son paroxysme.
Ecrire, c'est ébranler le
sens du monde, y disposer une interrogation indirecte, à laquelle
l'écrivain, par un dernier suspens, s'abstient de répondre.
La réponse, c'est chacun de nous qui la donne, y apportant son
histoire, son langage, sa liberté ; mais comme histoire, langage et
liberté changent infiniment, la réponse du monde à l'écrivain est
infinie : on ne cesse jamais de répondre à ce qui a été écrit
hors de toute réponse : affirmés, puis mis en rivalité, puis
remplacés, les sens passent, la question demeure.[…] Mais pour que
le jeu s'accomplisse […], il faut que l'œuvre soit vraiment une
forme, qu'elle désigne vraiment un sens tremblé, et non un sens
fermé […] il faut qu'à la duplicité fatale de l'écrivain, qui
interroge sous couvert d'affirmer, corresponde la duplicité du
critique, qui répond sous couvert d'interroger. […] Allusion
et assertion, silence de l'œuvre qui parle et parole de l'homme qui
écoute, tel est le souffle infini de la littérature dans le monde
et dans l'histoire."
Roland Barthes, Sur
Racine (préface)
"Tous
les textes qui sont donnés ici sont comme les maillons d'une chaîne
de sens, mais cette chaîne est flottante. Qui pourrait la fixer, lui
donner un signifié sûr ? Le temps peut-être : rassembler des
textes anciens dans un livre nouveau, c'est vouloir interroger le
temps, le solliciter de donner sa réponse aux fragments qui viennent
du passé ; mais le temps est double, temps de l'écriture et du
temps de la mémoire, et cette duplicité appelle à sont tour un
sens suivant : le
temps lui-même est une forme."
Roland Barthes, Essais
critiques, Préface, 1964
« Un classique est un livre qui n’a
jamais fini de dire ce qu’il a à dire »
Italo Calvino
"Tout est dans la forme"
Balzac, Illusions perdues
"Tout a son importance, insista doucement Poirot."
Agatha Christie, Le Vallon
"le temps lui-même est une forme"
"Tout est dans la forme"
Balzac, Illusions perdues
"Tout a son importance, insista doucement Poirot."
Agatha Christie, Le Vallon
"le temps lui-même est une forme"
Roland Barthes, Sur
Racine (préface)
"Tout est signe, et tout signe est message"
Marcel Proust
"Tout est signe, et tout signe est message"
Marcel Proust
O O
De L'Espace vide de Peter Brook aux Théâtres en présence de Joël Pommerat
"Cette métaphore qu'on
emploie souvent pour dire que la vie est un théâtre n'est pas si
fausse et ce monde d'aujourd'hui, ce monde
de communication a développé ce processus de brouillage par la
représentation. On ne cesse pas de se mettre en scène,
de mettre en scène sa parole, son rapport aux autres. L'inverse
d'une spontanéité.
Et au théâtre on vient
pour autre chose.
Il
y a un processus historique dans cette démarche. Je fais
le théâtre que j'aimerais voir dans ce monde-là dans lequel je
vis. J'ai envie d'aller au théâtre pour voir un instant où ça
cesse, où ça cesse enfin de jouer, de composer. Cette utopie n'a
rien à voir avec une recherche de pureté. C'est simplement une
expérience, une tentative artistique et
humaine à la fois : aller vers plus d'abandon et moins de
contrôle, aller vers un laisser-être. Non pas dissimuler, non pas
composer mais plutôt montrer.
En disant cela, je ne
suis pas en train de faire une critique de la société, car moi
aussi je suis en représentation permanente, je suis dans des
stratégies, je n'échappe à rien de tout ce dont je parle mais
c'est fatigant, et ça crée le besoin d'autre chose, ça crée le
besoin d'être simplement là."
O O
Où est passé le temps ?
Où est passé le temps ?
Des Théâtres en présence de "Cercles/Fictions" en
"Cercles/Fictions"
De "La Comédie Humaine"
au Temps retrouvé
Une mise en perspective historique et critique
une
enquête anthropologique sur la place du sujet dans l'histoire de la
communication et des représentations,
pour une école du lecteur, du spectateur, poète, metteur en scène, dramaturge et romancier de sa propre vie, aujourd'hui.
au Temps retrouvé
Une mise en perspective historique et critique
pour une école du lecteur, du spectateur, poète, metteur en scène, dramaturge et romancier de sa propre vie, aujourd'hui.
"Ce
travail de l'artiste,
de chercher à apercevoir sous de la matière, sous de l'expérience,
sous des mots quelque chose de différent, c'est exactement le
travail inverse de celui que, à chaque minute, quand nous vivons
détourné de nous-même, l'amour-propre, la passion, l'intelligence,
et l'habitude aussi accomplissent en nous, quand elles amassent
au-dessus de nos
impressions vraies,
pour nous les cacher entièrement, les nomenclatures, les buts
pratiques que nous appelons faussement la vie. En somme,
cet art si compliqué est justement
le
seul art vivant.
Seul il exprime pour les autres et nous fait voir à nous-même notre
propre vie, cette
vie qui ne peut pas s'"observer", dont les apparences qu'on
observe ont besoin d'être traduites et souvent lues à rebours et
péniblement déchiffrées.
Ce travail qu'avaient fait notre amour-propre, notre passion, notre
esprit d'imitation, notre intelligence abstraite, nos habitudes,
c'est
ce travail que l'art défera,
c'est la
marche en sens contraire, le retour aux profondeurs où ce qui a
existé réellement gît inconnu de nous,
qu'il nous fera suivre."
Marcel
Proust,
Le Temps retrouvé
"J'ai
eu la chance de rencontrer un auteur qui s'appelle Marcel Proust
/.../ : c'est quelqu'un qui voue son existence à la question de
savoir s'il va pouvoir ou pas devenir écrivain, mais c'est en se
posant cette question, en agissant dans le sens de cette question
qu'il fait fonction artistique."
Joël
Pommerat, Entretien avec Christophe Triau, Bpi Pompidou
http://tempoemythe.blogspot.com
"Acta est fabula"
("La comédie est terminée")
"C'est la contradiction qui donne la vie en littérature"
Balzac, Illusions perdues
"Pas de deux" entre soi et moi
"Je est un autre"
Arthur Rimbaud
C'est pourquoi je vous propose d'écrire "avec" vous
(non pas "sur" vous, à la 1ère personne du singulier)
"La vérité d'un homme, c'est d'abord ce qu'il cache" André Malraux
Ce qu'il (se) cache ?
Ces odyssées polyphoniques inter-nautiques,
se proposent de mettre en scène
les "pas de deux" de personnages
à la recherche d'une esthétique et d'une éthique générationnelles et intergénérationnelles
sur les thèmes inspirés de La Recherche du temps perdu de Marcel Proust
(ou "comment devenir écrivain ?")
de l'art d'aimer, de la fugue, de l'exil,
de la filiation, des rencontres et des malentendus,
de la séparation et du lien,
des métamorphoses,
de l'art et de la manière,
de l'art et la matière,
de la création . .
"Tout est dans la forme"
Balzac, Illusions perdues
"le temps lui-même est une forme"
O O
Comment participer ?
Vous pouvez participer à tout moment à l'écriture de ces romans polyphoniques
en envoyant vos textes à cette adresse :
tempoe@hotmail.fr
working in progress
*
textes : phrases, pages, paragraphes, chapitres, synopsis
et/ou articles
Vous pourrez signer de votre prénom, d'un pseudonyme ou choisir l'anonymat.
Vous pouvez vous
inspirer des propositions de chapitres actuellement en ligne à la
rubrique Synopsis
avant de proposer le vôtre ou suivre votre seule inspiration à
condition de respecter les enjeux d'écriture de ces romans qui
racontent l'histoire/les histoires de romanciers en devenir
d'aujourd'hui se posant la question de savoir s'il va/vont ou pas
devenir romancier(s).
Rubriques :
Comment participer ?
La ligne éditoriale
Les synopsis
Le cadre spatio-temporel
Les premières phrases
Les débuts de romans
Les personnages
Les rencontres initiatiques
Les titres
Le forum
Le style
De la lecture à l'écriture
De l'écriture à la
ré-écriture
Jeux de société
Les articles du making of (ou dossier pré-rédactionnel) disparaîtront progressivement de la page d'accueil au profit des pages de romans au fil de leur mise en ligne.
"Amant alterna Camenae"
("Les Muses aiment les chants alternés")
Virgile
"Intelligenti pauca"
("A ceux qui sont capables de comprendre, peu de mots suffisent")
"Mane et specta"